samedi 6 mars 2010

Le numérique ou la remise en question d'un support


On a vu ce que ça a donné avec le disque. Quand le télechargement a pris de l'ampleur, les maisons de disques n'ont pas jugé nécessaire de remettre en question le support CD et le marché s'est engouffré dans une crise de la quelle il lui est difficile de se remettre aujourd'hui.


Nous apprêterions nous à faire la même erreur avec le livre? Les lecteurs "hard core" jurent que JAMAIS ils ne pourront se debarrasser du support papier. Je fais moi-même partie de ce groupe. Moi qui ne me deplace jamais sans un livre et un carnet pour pouvoir tout noter, je ne me vois pas du tout me ballader avec un reader. Mais il ne faut jamais dire "Fontaine... "
Etant vendeuse référrente de ce produit pour mon magasin, je me suis penchée sur l'appareil, et... j'ai été surprise. Surprise par le comfort de lecture, surprise par ses capacités de stockage (héhé, moins de cartons de livres à la cave, moins de poussière sous les étagères de la bibliothèque pensez y...) Pas surprise au point d'abandonner mes bébés, mais suffisamment pour voir le coté ultra pratique de l'appareil.
Etant libraire, une grosse partie de mon métier consiste à lire afin de pouvoir conseiller mes clients. J'ai, de surcroit, la mauvaise habitude de lire 3 ou 4 livres en même temps. Le reader réduit sacrément le problème poids dans mon sac... et ainsi de suite.. il y a de nombreux exemples.
Outre le fait que je dévore les livres, je travaille dans le milieu de la grande distribution de biens culturels. Veiller à ce que ma librairie continue à faire du chiffre d'affaire avec des livres est mon travail. Mais je demeure certaine qu'il y a de la place pour tout le monde.
Les Readers et autres Nooks peuvent tout à fait exister aux cotés du livre tout comme les CD cohabitent parfaitement bien avec les Ipods. En tous cas, une chose est sûre, nous devons apprendre de nos erreurs passées et ne pas les répéter sous peine de générer la même crise avec le livre et la presse qu'avec le disque.



mardi 2 mars 2010

L'Art de vivre en Nièvre, c'est vital




J'y suis née, j'y ai grandi et bien que j'ai basculé du coté obscur de la force (lisez là que je suis devenue archi citadine) j'ai malgré tout un petit pincement au coeur quand je vois que ma Nièvre natale est petit à petit privée de ce qui est vital à tout mode de vie normal.
Je m'explique. Deux maternités ont fermé récemment (Clamecy et Decize), un cinéma (à Clamecy encore) est en phase de l'être.
Je ne vais pas être hypocrite, moi, cliché sur pattes de la célibatante du 21ème siècle, l'idée même d'aller me reinstaller là bas me fait froid dans le dos. Cela dit, en voyant ces fermetures et surtout me posant récemment beaucoup de questions sur le sens de mon existence, je me suis dit: "mais si tu étais en couple avec des enfants en bas âge, n'aimerais tu pas qu'ils aient ce que toi tu as eu, une enfance insouciante à courir pieds nus dans les champs, à aller chercher des champignons à la fraiche, à ramener un gros bouquet de muguet le premier mai, à manger la moitié du panier de mûres avant d'arriver à la maison??? "
Je comprends que maintenant, beaucoup de couples quittent la capitale et les autres grandes agglomérations du pays pour aller s'installer au calme mais je comprends aussi leur inquiétude quand on voit qu'ils vont devoir faire 60 km pour aller vor un film ou sacrément prévoir l'ouverture de la poche des eaux afin d'arriver à la maternité la plus proche...
Il y a une trop grande attention portée aux grandes villes de la part des élus. Il faut changer tout ça. Tout le monde ne peut pas vivre en ville, et ne devrait pas avoir à faire ce choix.

dimanche 28 février 2010

Le livre electronique, personne n'y croyait.. et pourtant....


Le "Nook", livre électronique de Barnes and Noble arrive dans les magasin américains
(AFP) – 8 févr. 2010
WASHINGTON — La chaîne américaine de librairies Barnes and Noble a annoncé lundi que son nouveau livre électronique "Nook" serait en vente dans ses magasins aux Etats-Unis cette semaine.
Nouveau venu dans ce marché très concurrentiel dominé par le Kindle d'Amazon, le "Nook" n'était jusqu'à présent disponible qu'en ligne.
L'appareil coûte 259 dollars, soit le même prix que le Kindle de base. Une "encre électronique" en noir et blanc permet la lecture et un écran tactile couleur de naviguer dans les différents menus du lecteur qui fonctionne grâce au système d'exploitation de Google, Android.
Les utilisateurs de Nook peuvent avoir accès à plus d'un million de livres et journaux à travers la boutique en ligne de Barnes and Noble.
La chaîne de librairies rejoint la série de groupes, dont Apple, qui cherchent à concurrencer le Kindle et l'eReader du groupe japonais Sony.
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La Fnac pourrait sortir son propre lecteur d'ebooks
Et va lancer une nouvelle plateforme pour les ebooks en juin
Rédigé par Mario, le vendredi 26 février 2010 à 12h48
Malgré la crise et la décision de PPR de vendre la Fnac, l'enseigne tient bon et affiche de bons résultats pour 2009. Samedi dernier nous vous révélions que la Fnac avait vu ses ventes de livres augmenter de 1,9 % sur l'année écoulée.Il faut savoir que les ventes par le net de l'enseigne ont augmenté de 25 % sur le dernier trimestre 2009. En ce qui concerne le livre numérique, Christophe Cuvillier, le P.D.G. de la Fnac, indique à nos confrères de Challenges que l'enseigne ne se sent pas menacée par Amazon. Il rappelle que l'activité principale de la Fnac est la vente de produits physiques et que « la complémentarité de notre offre entre le Web et les magasins » est l'originalité de la Fnac par rapport à Amazon.D'autre part selon lui : « En France, ce marché [celui des livres numériques] est limité. Nous avons un problème d'offre, car les éditeurs n'ont pas numérisé tous leurs contenus ». Il envisage tout de même de créer une nouvelle plateforme pour le livre numérique en juin.Concernant les lecteurs d'ebooks, il indique que la Fnac compte avoir l'offre la plus variée possible mais précise « Certains de ces produits seront sans doute vendus en exclusivité. Et nous n'excluons pas de vendre notre propre lecteur ». Voilà qui est intéressant. On notera que la Fnac vend déjà des produits électroniques sous la marque Höher.Enfin, Christophe Cuvillier affirme que la Fnac n'a pas prévu de fermer des magasins en 2010 et même mieux elle compte en ouvrir 5 à l'international où elle réalise déjà 30 % de son chiffre d'affaires.

jeudi 11 février 2010

Art Cote d'Azur

http://www.dailymotion.com/video/xc3rtq_ovvr-du-04-02-10-sur-nice-azur-tv_creation

Etre née, vivre et travailler dans un pays qui se complet dans la médiocrité!




Je ne suis pas très fière d'être Française. Je suis quelqu'un qui aime travailler et me dépasser; eh bien force est de constater qu'en France, il ne fait pas bon être travailleur.

A 17 ans, j 'ai laissé ma famille derrière pour partir vivre en Australie. Ce que j'ai appris cette année là a été une leçon d'une grande valeur. J'ai apprs à regarder mon pays de l'exterieur avec un oeil critique en étant exposée à une autre culture. Ensuite, à 20, ne tenant plus en place à la fac de droit où aller en cours devenait un challenge grâce aux grèves à répétition du métro et des étudiants, je suis partie vivre, etudier et travailler à Boston; là encore, j'ai une autre perspective. Dans les deux cas, mon constat était sévère. Le français passe sa vie à se plaindre, à faire grève et à s'attendre à recevoir des privilèges sans pour autant le mériter. Pour eux, une augmentation est juste normale et devraitr se faire automatiquement, sans pour autant faire plus que ce pour quoi on a été embauché.

Souvent les Américains m'ont dit: " c'est marrant, pour un Française, qu'est ce que tu es travailleuse" ou pire encore, "non, mais tu viens d'un pays socialiste, tu peux pas comprendre!" . Bien que ces deux remarques soient très clichées, force est de constater qu'elles ne sont pas completement fausses.

Certes, j'ai passé 7 ans de ma vie dans un pays qui voue un culte au travail. Mais c'est une culte sain. Les Américains cultivent le surpassement de soi, ne rechignent pas à la tache et bien au contraire, dégage une grande fierté quand ils ont accompli leur travail. Il est vrai que ce n'est pas un pays où il faut tomber malade si on est qu chomage et où la couverture sociale est plus ue médiocre. Chaque système a ses failles, c'est entendu. Là, je parle d'un etat d'esprit.

Quand je suis rentrée en France après mes 7 années américaines, j'ai subi un contre choc culturel qui m'a fait l'effet d'n tremblement de terre et qui a eu pour effet de me plonger dans une grande depression. J'avais 3 ans d'experience en tant que cadre responsable de département dans la grande distribution culturelle, j'avais été journaliste au Boston Globe, et j'ai du tout, je dis bien tout recommencer à zéro. Je n'avais que 27 ans et c'etait bien là le problème.

Le fait est qu' en France, quelqu'un d'aussi jeune est rarement pris au sérieux. Etre simplement bon dans son travail et travailleur n'est juste pas quelque chose d'envisageable. J'ai même un prime exemple dans mon entreprise actuelle, d'un jeune (28 ans) manager, qui se trouve être excellent dans son taf, mais qui est très séverement critiqué juste parce il est jeune et cadre. En France l'ancienneté prime. Je rencontre tous les jours des gens qui estiment mériter une augmentation juste par le simple fait d'être là depuis longtemps et qui ne supportent pas de se faire engueuler quand leur boulot n'est pas fait. Quand mon boss gueule, c'est qualifié de harcelement ou d'humiliation. Je suis attérée.

Une de mes amies, 32 ans, a pris la décision d'aller travailler en Roumanie en tant que coordinatrice Marketing dans les Balkans pour une grande chaine de supermarchés Française. Après quelques années à Bucarest, où la vie est un peu morose, elle a decidé récemment de rentrer vivre en France et s'est adressée à des cabinets de chasseurs de tête. Les réponses :"mais Mademoiselle, vous savez en France pour pretendre à un tel poste et un tel salaire, il faut être un homme de 50 ans. " Je suis atterée.

Ces réponses sont le résultats direct d'un etat d'esprit dans un pays qui refuse de changer, où les fonctionnaires et les délégués syndicaux emmerdent le monde, y compris ceux qui veulent se dépasser, tout en ayant des conditions de travail plus que comfortables. Ceux là sont le noyau pourri de notre pays, et c'est à cause de leur incapacité à se remettre en question que notre pays n'avance pas et n'avancera jamais. Quel égoisme. Pour un pays socialiste, je pense que franchement, c'est pourtant l'individualisme de ceux là qui prime!!!

jeudi 4 février 2010

Grève à La Fnac de Cannes


Voici ma réponse (avec quelques collègues dont le CE et le CHSCT) à un article ridiculement biaisé paru dans la Tribune (journal pourtant réputé sérieux) suite à un mouvement de grève à la Fnac de Cannes.... La Tribune ayant choisi de ne pas le publier, je le poste volontairement ici....



Cannes, le 12 janvier 2010


Monsieur,





Suite à votre papier paru le 25/12/2009, intitulé « coup de gueule » concernant le mouvement de grève du 19/12/2009 à la Fnac de Cannes, nous nous permettons de vous rappeler, vous La Tribune, à votre devoir d’objectivité. « Il est vrai que les conditions de travail s’y sont détériorées » est une affirmation attribuée à personne en particulier, tout comme votre papier par ailleurs. Devons nous en conclure que le journaliste qui l’a écrit travaille à la Fnac de Cannes? Si c’est le cas, pourquoi le papier n’est-il pas signé ? Dans le cas contraire, pourquoi votre journaliste n’a t-il pas essayé d’obtenir un commentaire de la direction comme tout journaliste objectif qui se respecte est censé le faire ?

La grève, avant tout, est un droit et non un devoir. Il est inadmissible que les sept salariés qui ont fait grève, remettent en cause le libre arbitre et le jugement de leurs collègues en les accusant de craquer sous la pression de la direction. (« la terreur règne-t-elle dans ce magasin ? » sur le tract distribué le
19 /12)

Si les salariés en grève étaient si peu ce jour là, c’est peut être tout simplement car une majorité des employés du magasin sont prêts à suivre la nouvelle direction dans le but d’insuffler une nouvelle énergie et sont d’accord pour dire que cette nouvelle direction s’est attelée immédiatement à rendre un magasin vieillissant et dormant à nouveau attrayant et commerçant pour notre clientèle. Ces employés savent et reconnaissent que les exigences de cette nouvelle direction sont élevées mais ni malsaines ni inatteignables.

Comme toute entreprise, appartenant à un grand groupe, comme c’est notre cas, ou pas, si la situation économique le nécessite, certaines décisions commerciales doivent être prises, parfois dans la douleur, justement pour permettre de préserver un maximum de postes. L’immobilisme est l’ennemi juré du commerce. Seulement, il est évident qu’il s’agit là d’un effort collectif. Que ces grévistes aillent poser les bonnes questions aux propriétaires de petites boutiques. Si on ne s’adapte pas, c’est la mort certaine.

Que ceux qui ne sont pas à l’aise avec le changement (par ailleurs les mêmes qui avaient déjà un problème avec le changement de direction précédent, CQFD) trouvent le courage d’aller ouvrir leur propre boutique, puisque visiblement, ils sont plus à même de diriger que la direction.

Les accusations portées à l’égard de la direction en ce qui concerne des humiliations publiques et autres formes de pressions nous font sourire. N’est-ce pas exercer la même pression que de traiter de lâche de manière publique un employé qui refuse de faire grève? En quoi les grévistes sont-ils différents dans la méthode? Les grévistes ont utilisé un droit inaliénable du code du travail, et aucun des employés ne leur a reproché; eux, n’ont pas eu le même respect pour leurs collègues.

Est-ce se faire humilier que de se faire réprimander pour être arrivé en retard à son poste de travail, ou parce que l’on prend une pause quand on sait pertinemment qu’on va laisser son collègue seul au milieu de quinze clients? Est-ce humiliation que de se faire réprimander pour avoir été pris en faute dans l‘exercice de ses fonctions? Il s’agit là juste du fonctionnement normal de toute entreprise de France et du monde entier.

Tous les abandons de postes concernaient des projets personnels. Ces employés ont « abandonné leur poste » plutôt que démissionné car, comme la loi le permet, un abandon de poste garantie des indemnités de chômage ce qui n’est pas le cas pour une démission. Profiter des failles d’un système, pourquoi pas, mais se retourner contre ce même système ensuite est lamentable. Il faut remettre les choses à leur juste place. Quant aux licenciements, ils sont le résultat de fautes graves qui n’ont pas été niées par les employés eux-mêmes, idem pour la mise à pied.

Enfin, ce qui parait étonnant, et qui par ailleurs, a été reproché aux grévistes, c’est la méthode employée. Une grande partie d’entre nous avons appris par la direction qu’il y avait grève et non par les grévistes eux-mêmes. De plus, il a été décidé de faire grève avant même de tenter un dialogue collectif avec la direction, ce qui nous aurait certainement permis de régler le problème, si problème il y a, de manière beaucoup moins mélodramatique.

samedi 30 janvier 2010

Facebook and Me

je serais je crois, toujours épatée par l'hypocrisie à propos de Facebook. Les personnes qui le critiquent le plus sont aussi celles, qui finalement, l'utilisent le plus.
J'admets avec fierté que je m'en sers énormément. Pour moi, ce fut une invention de génie qui m'a permit de garder ou de reprendre contact avec des personnes perdues de vue depuis longtemps à cause de la distance, du temps et des chemins qui divergent.
Comprenez que j'ai vécu une grosse partie de ma vie en Australie, puis aux Etats Unis. Alors mes amis, sont Islandais, Norvégiens, Australiens, Indonésiens, Brésiliens et ainsi de suite... Alors garder contact avec tout ce petit monde m'a été simplifié grâce à Facebook.
Quoi de plus sympa que d'interagir avec des personnes que l'on ne peut pas voir par manque de temps mais avec qui on garderait le contact avec plaisir.
Quoi de plus sympa de rencontrer des personnes autrement que par des sites de rencontres débiles?

Ceux qui m'inquiètent le plus sur Facebook, ne sont pas ceux qui y sont accros, comme moi, mais ceux qui prétendent y passer une fois par semaine mais qui sont bizarrement au courant de ce qu se passe sur votre mur. Ces gens qui passent leur vie à espionner les pages FB de leur liste d'amis mais qui ne trouvent pas le courage d'y faire des commentaires. Je trouve ça très malsain comme comportement.

Moi je suis ravie d'avoir un outil comme FB pour voir des photos de Julia qui a vécu chez mes parents pendant un an, qui vient d'avoir un bébé et qui habite à Rio, ou bien de ma propre famille d'accueil à Melbourne. Il faut arrêter de vilifier FB et apprendre à l'utiliser pour ce que c'est, un outil pour améliorer son réseau social. Basta!

vendredi 29 janvier 2010

trentenaire et celibataire (part II)

si vous etes trentenaire et celibataire, ce qui, selon les critères de notre société, est pathétique, comme moi, vous vous sentez... comme une merde.
Car si vous êtes trentenaire et celibataire, vous êtes certainement entourée de copines enceintes ou de jeunes mamans qui ont troqué leur vie de jeune fille délurée pour la meeeeeeeeerveilleuse (je cite une copine là) vie de mère de famille.
La situation s'aggrave pour vous bande de petites pauvrettes, si vous affichez une quelconque ambition professionnelle. Et là, vous êtes tombées dans les bas fonds de votre existence, vous êtes passée à coté de quelquechose et globalement, vous avez raté votre vie. pfff!
Si vous êtes trentenaire et celibataire, vous avez certainement eu plusieurs pulsions de meurtre envers a) vos copines qui n'arretent pas de vous balancer leur maternité à la tronche et b) vos parents qui vous saoulent à tout va pour les petits enfants qui ne viennent pas. ( et encore, j'ai du bol, j'ai plein de freres et de soeurs et certains ont eu la riche idée d'en faire)
Nan parce que les filles, moi perso, le trip "culpabilité" au repas de famille, j'en peux plus. "Ta vie serait plus équilibrée si tu avais un homme dans ta vie ma chérie"  (pulsion patricide quasi immédiate) ou alors si vous avez ma mère " nan mais laisse tomber, c'est pas comme si à 34 ans tu POUVAIS encore avoir des enfants" (vite un prozac)
Si vous êtes trentenaire et celibataire et que, comme moi, vous avez un couple gay en guise de meilleurs amis, vous devez essuyer quasi quotidiennement des sarcasmes tel que "nan mais t'as vu la mine que t'as ma chérie? t'as des cernes qu'on dirait Philippe Seguin (paix à son âme) d'ailleurs, si tu continues à travailler comme ça, regarde ce qui va t'arriver..."